LA PLUPART DU TEMPS IL NE SE PASSE RIEN est une exposition en collaboration avec le Fond d’Art Contemporain FRONTIERE(S).

Elle réunit, entre autres, quelques uns de mes travaux qui interrogent la manière dont nous, humains, sommes présents au monde. La manière aussi dont la trame du temps et de l’espace se construit pour aussitôt se déformer, afin de nous donner à regarder.

On a coutume de se représenter le temps et l’espace sous la forme d’un maillage qui s’étendrait au-delà de l’infini et sur lequel le vivant se poserait pour être. Il arrive parfois, qu’à un moment, le réel passe au travers.

Toutes mes œuvres (ou presque) ont à voir avec les ressentis induits par cette image : la finitude du vivant, l’urgence écologique, la culpabilité, nos aveuglements…Ils nous lient à la vie. Toutes semblent en tout cas, vouloir nous surprendre comme figées dans une sorte de stupeur qui nous fait imaginer ce qui a bien pu se dérouler, alors même que nous n’étions pas présent, absorbés que nous étions, par un autre événement tout aussi valable. C’est une évidence : à chaque instant, il se passe quelque chose quelque part et ce rien dont parle le titre de cette exposition n’est qu’une vue de l’esprit.

Oui, les pièces présentées ici nous parlent du temps et de nos existences. Elles nous parlent aussi (et peut être surtout) de tout ce qui nous file entre les doigts, de tout ce qui nous échappe trop vite, comme la matière au travers d’un tissu suspendu. 

Identité et identification sont des phénomènes sociaux prégnants. Suis-je réellement ce que je crois être ou suis-je l'image qu'on se fait de moi? Ces phénomènes sociaux ont bien souvent une actualité et une urgence terribles, car il arrive parfois que la recherche de l'un pousse l'autre à la radicalité de l'autre...et vice versa.

L'exposition REGARDE COMME JE DEVIENS au Studio Bartkowski se propose d'explorer quelques unes de ces questions fondamentales dans nos manières d'être au monde.  

LES BONS SENTIMENTS est une exposition à la Galerie La Confection Idéale qui réunit des pièces multiples autour de la question constante dans toute la démarche de J.E. Exbrayat: notre existence au monde.

Cette installation explore la manière dont nous sommes présents dans ce monde, de nos rapports distanciés avec la nature et ses paradoxes; la manière dont nous, humains, nous la cartographions, la conservons, l'exploitons, l'extrayons et la transformons à notre image, comment nous la rejetons ou l'acceptons.